Tout va bien dans le meilleur des mondes

Publié le par Adriana Evangelizt

 

 

 

Tout va bien dans le meilleur des mondes...

 

 

 

Qu'il faut traduire,  en fait, par le contraire... tout va mal dans ce monde pourri. La misère sévit partout, y compris dans les coins les plus reculés de France. Il ne faut pas croire que seules les banlieues des grandes villes sont le foyer endémique de cette maladie contagieuse se propageant à un rythme effréné sur la planète entière. C'est pire que la peste et le choléra. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que l'immigration -dont les politiques nous rabattent les oreilles- va s'intensifiant de jour en jour et d'années en années. Croyez-vous franchement que si l'on vit bien dans son pays, si l'on ne manque de rien, on a envie de franchir les frontières illégalement pour aller voir ailleurs si le ciel est plus clément ? Soyons sérieux.

L'immigration n'est pas le fruit du hasard. On ne part pas de chez soi avec son maigre balluchon pour risquer l'incertitude, la prison ou la mort quand on a la panse pleine et le porte-feuille bien garni. Demandez à Gbabo s'il veut quitter la Côte d'Ivoire ou à Kabila s'il veut partir du Congo ? S'ils quittent leur Etat, un  jour, ce sera comme la famille Duvallier, les valises remplies d'argent qu'ils auront volé au Peuple et aux pays occidentaux, parce que leur tête ne plaira plus et qu'un coup d'Etat -savamment organisé par la France ou les Etats-Unis- les chassera du pouvoir pour mettre une autre marionnette à leur place. Voilà comment fonctionne le monde. Il n'y a qu'à voir le superbe film "Les chiens de guerre" avec un de mes acteurs préférés, Christopher Walken, pour voir de quoi il retourne.

Nous savons à quoi nous en tenir avec la plupart des présidents africains dont certains comme Bokassa s'autoproclament roi, menant grande vie et faisant bombance pendant que les populations crèvent de faim et marchent à la trique. Ces individus-là sont ignobles et ne méritent que mépris. A part dans les grandes villes, pas une route, pas une école, pas d'eau courante, pas d'électricité, les prisons sont infâmes et tout est à l'avenant. Que les gens crèvent, ils n'en ont rien à foutre, ils s'empiffrent. Point. Et les blancs qui s'implantent dans les pays africains n'y sont que pour y  piller les richesses, que ce soit le pétrole, les pierres précieuses, l'or, les matières premières, etc... mais certainement pas pour améliorer le sort des populations. Une honte.

Mais ces pauvres malheureux ont entendu parler de l'Occident. Là-bas, c'est comme au paradis. Tu as de l'eau à satiété, même les gens qui ne travaillent pas sont payés, la misère n'existe pas, bref l'Eldorado. Ceci m'avait inspiré une "réflexion" en son temps, Qui génère l'immigration et le terrorisme ? Pour ceux qui sont intéressés par mes idées dites "subversives", vous en trouverez un petit échantillon ICI... Faute d'être Dieu ou multimilliardaire pour remédier aux problèmes humains, je n'ai que ma plume pour dénoncer l'intolérable mais si cela calme momentanément ma colère intérieure, cela n'adoucit pas la vie de tous les laissés pour compte qui se comptent par milliards dans notre monde.

La prise de conscience de divers fléaux minant notre planète et notre société n'est pas le souci premier de 99,9 pour cent de l'Humanité. Non. Et l'Eldorado occidental dont rêve bon nombre de Peuples du Sud n'est qu'un leurre. Parce que la misère existe bel et bien chez nous. Très présente. Elle est même juste à côté de ma maison coincée entre un couple plutôt aisé et bourgeois et un autre couple de rmistes dont la jeune femme vient de mettre au monde leur troisième enfant alors qu'ils ont bien du mal à subvenir au besoin des deux fillettes qu'ils ont déjà.

Lorsqu'elle m'a appris qu'elle était enceinte au mois de mars, je lui ai dit texto que c'était pure folie dans le contexte où ils vivaient. A savoir qu'enceinte, elle buvait comme un trou et fumait comme un pompier. Total et bénéfice, le bébé qui est né la semaine dernière pèse 1,2 kg, il est sous incubateur jusqu'à ce qu'il ait pris du poids. Anthony est son prénom. Quel va être l'avenir de cet enfant ? Dans un milieu primaire et brutal où l'on ne sait pas dialoguer sans hurler, où l'on repousse les petites filles qui viennent chercher un câlin parce que les parents ont été élevés à la dure et qu'ils éduquent leur progéniture comme ils l'ont été eux-mêmes. Voilà l'évolution.

Dans l'immédiat, je suis en train de me tâter quant au sort du petit Anthony ? Dois-je ou non m'impliquer et devenir sa marraine pour améliorer son ordinaire et le sortir de cette ornière, ne serait-ce qu'en essayant de lui donner le goût d'apprendre et d'étudier, déjà ? N'ayant jamais voulu d'enfant moi-même, n'ayant jamais été marraine et ayant horreur des chaînes ou fardeau, je n'ai pas envie d'agir à la légère. D'autant que j'ai depuis peu deux nouvelles bouches à nourrir. Un chat abandonné trouvé empoisonné et une chienne que j'ai arraché à une famille de détraqués qui la battaient comme plâtre. Pour quelqu'une qui ne veut pas de fil à la patte, peut mieux faire...

Je vais donc attendre que le petit Anthony fasse son apparition dans le foyer jouxtant le mien pour prendre une décision. Déjà, il est Scorpion. Le signe avec lequel les Poissons -dont je suis- s'entendent le mieux. Puis lorsque je l'aurai en face de moi, je sonderai son âme. S'il pleure en me voyant, mauvais signe. S'il me regarde extatique ou s'il me sourit... c'est que son âme reconnait la mienne. Que nous nous sommes déjà croisés dans d'autres vies... et que j'ai peut-être une dette envers lui. Une naissance à proximité n'est jamais un hasard. Voilà comment fonctionnent les mystiques, hermétistes, idéalistes rêvant d'un monde meilleur et parfois y gravitant carrément. Allez, petit Anthony, pointe le bout de ton nez. Je t'attends. Et même si tu pleures ou prends peur en me voyant... n'aie crainte, bonhomme, j'essaierai de t'apprivoiser...

A suivre...

 

Adriana Evangelizt

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article