Fatale

Publié le par Adriana Evangelizt

 

 

 

 Fatale





Ne prends pas cette route
N’ouvre pas cette porte
N’écoute pas ces gens
Ils ont dans le regard
L’étrange flamme morte
Où ne court plus le temps….



Fuis vite cette maison
Evite ce jardin
Ne donne pas ta main
A cette femme blonde
Plantée sur le chemin
Entre hier et demain…



Elle te ferait les nuits
Blanchies jusqu’au matin
Les jours plombés de noir
Et tu ne trouverais
Dans ses draps de satin
Qu’un amour illusoire…



Elle a pour tous les hommes
Des rires de cristal
Des mots de porcelaine
Qu’elle casse sans émoi
Dans un adieu fatal
Comme elle brise ses chaînes…



Ne touche pas sa bouche
Ne pose pas tes doigts
Sur sa peau de velours
Car elle te ferait croire
Que son corps est à toi
Sans te donner d’amour
Et tu serais comme ceux
Qui ont ouvert sa porte
Qui ont suivi sa route
Et portent dans le regard
L’étrange flamme morte
Où ne court plus le temps.



Adriana EVANGELIZT

Publié dans Mes poèmes

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