Souvenance
SOUVENANCE
Des nuits hérissées de monts blancs
Où l’on grimpe désespérément
Sans pouvoir redescendre
Pour pénétrer la paix bleue du sommeil...
Des jours creusés de chausses-trappes
Où l’ennui frappe
De son arme maudite
Le temps inutile figé de torpeur...
Des ombres planantes
Chassés à coups de haine
Mais qui reviennent
Hanter l’esprit fatigué...
Et toutes ces portes fermées
Où je cogne ma tête
Jusqu’à saigner
Sans pouvoir oublier.